PARIS EST TOUJOURS UNE PREMIÈRE FOIS …........................ UNE VERSION

Publié le 16 Août 2024

 

PARIS EST TOUJOURS UNE PREMIÈRE FOIS …........................ UNE VERSION

 

Paris est et sera toujours la grande ville, promise à mon esprit au statut de muse, elle, tourbillonne de vie, d'envie, de désirs, de besoins sinon d'addictions ; moi-même j' y reviens dès que le doute me ronge sur l'importance des réalités ; Paris évoque tellement de magie que je n'en abuse jamais sinon au compte-goutte suivant mes intérêts vagabonds et un peu débridés si bien que je la transforme cette ville et l'exalte à chaque retrouvaille virtuelle en ouvrant des fenêtres étranges, amusantes, sauvages, agréablement inconnues de tout public, selon l'actualité de mes désirs, demandes, questionnements et sans avoir le besoin de me ressourcer sur place j'y puise sans fin des arguments qui étayent mes convictions, est-ce -que mon Paris existe quelque part ?............................................

 

Il y a bien eu une première fois réelle dans cette affaire de ville mais quand ? Pour l'heure disons que je l'ai goûtée par un soir de printemps tardif où les journées et la clarté se prolongent jusqu'à l'apparition des réverbères qui cartographient de nouvelles perspectives d'un jet de lumière sur fond d'encre ; mais au matin, du zinc des toitures un ciel par-dessus les toits si...bref, un bleu angélique et moutonneux en délimite le gris et, la marée verdoyante mais cependant lumineuse des marronniers gonfle des voiles bourgeonnants en cachant l'avenue qui murmure, s'ébroue ; car je suis sur les toits de Paris hébergée par ma cousine dans un studio ; sous les toits de Paris XXe, rue des Envierges....................................................................................................................................

 

En découvrant ce printemps offert là à mes sens réjouis, se juxtaposent les peintures de Camille Pissaro et conduite par son regard sublimé je vois défiler la Seine, le jardin des tuileries à peine changé aujourd'hui, puis l'avenue de l'Opéra, le boulevard Montmartre, le Louvre au printemps, le Pont Neuf l'après-midi, par temps gris ou soleil et descendant la rue je continue ma promenade en divaguant rue des Envierges je bifurque rue des Pyrénées, rue de Belleville. Là je longe le XIXe arrondissement par le le boulevard de la Villette place du colonel Fabian, boulevard de la Chapelle j'arrive sur le XVIIIe, prends boulevard Barbès, rue Poulet, rue Muller et enfin débouche en bas du Sacré Cœur de Montmartre là je rejoins les rue des Saules, du Mont Cenis puis rue de l'Abreuvoir où se trouve ' La Maison Rose ', cabaret célèbre où je me pose et me désaltère ; en fin de compte j'ai marché marché dans la rue Lepic, la rue Norvins, l'avenue Junot, la place du tertre, marché rue des trois Frères, marché rue des abbesses qui ceinturent le Sacré-Coeur pour aller à la rencontre de Utrillo et de tous ces lieux fréquentés et honorés par les peintres de Montmartre telles l'impasse Cottin, la rue st Rustique, la rue du Chevalier de la barre, la rue Chappe, l'église st Pierre au n°2 de la rue du mont Cenis et au n°97 de cette même rue : notre dame de Clignancourt. L'emplacement de ' la Belle Gabrielle ' au 12 de la rue st Vincent, du cabaret  ' le Lapin Agile ' au 22 rue des Saules ; la maison de ' Mimi Pinson ' égérie de Musset sise 18 rue du mont Cenis, au 12 de la rue Cortot la maison de Suzanne Valadon et de son fils Utrillo ; autant de rues et monuments autant d’œuvres réalisées par Maurice Utrillo que j'aime particulièrement restent des histoires très personnalisées, intimes et familières de ce coin de Paris si agréable.....................................................

…................ Ainsi je rêvasse pendant les quelques jours de transit à la Capitale.......................

Des Rues, du Ciel, des Nuages, des Maisons, Des Avenues, Des Ponts, Des Boulevards, la Seine, Les Berges, les Péniches tellement fréquentés, aimés qu'ils imprègnent visiteurs amoureux tout ça me signifie Paris ; ainsi cette muse ne me quitte jamais même dirais-je, les impacts autant que les études qui m'en reviennent seraient nimbés d'une vie intemporelle où je me sentirais de la famille ;

 

... Un morceau du jardin du Luxembourg est descendu dans mon petit jardin sous la forme d'une orchidée ; c'est une plante originaire du Népal introduite en France il y a cent trente ans et qui s'appelle ' Paphiopédilum ' plus vulgairement Sabot de Vénus ; elle est gentille tous les ans de me faire des jolies fleurs qui tiennent trois mois, aussi je la soigne et la fais prospérer en la dupliquant chaque année pour mes petites filles

 

 

Rédigé par Marie-Thérèse

Publié dans #Les sujets de l'été

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