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La Baie des Anges
Publié le 6 Février 2024
On est en 1938. La journée illustrée par Raoul Dufy semble ensoleillée. Car, parmi les passants et les contemplateurs de la vue sur « La Baie des Anges », seule une dame brandit un parapluie. Elle semble observer la vue en marchant. Un peu plus loin, on voit un couple qui a également l’air de marcher.
Deux groupes de passants dont un composé de trois hommes et l’autre, de deux, contemplent la vue de « La Baie des Anges » depuis les balustrades. La Jetée-promenade est pointée en face. La vue est panoramique et donne sur les bâtiments du bord de la mer et ceux des collines niçoises. Les contemplateurs ne sont pas pressés mais animés d’une énergie assez vive.
Les palmiers embellissent l’environnement par leurs feuilles exotiques qui se sont déjà faites intégrer dans le paysage niçois. Ils sont de différentes tailles : un relativement petit, un très grand, un moyen, puis, à mesure qu’ils s’éloignent, ils semblent rapetisser. Le littoral, quant à lui, forme un arrondi visible jusqu’à l’infini.
On voit un peu plus loin de la mer, deux bancs jaunes dont l’un semble occupé par une personne et l’autre est libre. Et puis, des personnes qui se déplacent de manière plus pressée. Deux caléchiers, en train de conduire leurs véhicules, s’opposent. Ils ont l’air détendus et semblent se réjouir de leur environnement et de ce dont ils s’occupent.
En une phrase, le tableau « La Baie des Anges » peint par Raoul Dufy en 1938, c’est la réunion du soleil, des palmiers, de la mer, des montagnes, des acteurs humains et toutes les constructions environnantes qui fait circuler un mélange de la sérénité et de vivacité.