LE DÎNER
Publié le 15 Novembre 2023
Le dîner dans la grande salle est à vingt heures.
Je sors de mon sac à dos deux tenues, une belle robe longue noire le plastron en sequins, et mes talons que je chausse rarement ou bien un ensemble pantalon noir et un bustier en sequin vert.
Un petit coup d’œil par la fenêtre, la nuit est tombée doucement…
De petits coups donnés à la porte, c’est ABBY, la jolie rousse de mon arrivée, qui vient me chercher, vêtue d’une éblouissante robe noire sexy.
Le commandant, très élégant, accueille chacun de nous avec gentillesse et courtoisie, avant d’occuper une place d’honneur.
D’un commun accord, nous prenons place autour d’une table ronde où se trouve déjà Sir Edward un verre de whisky à la main, se levant à notre arrivée, bienvenue chères mesdames.
Nous rejoint Anne Sophie, jeune femme brune, sympathique.
Le menu est placé à côté de notre assiette.
D’un regard, je découvre cette grande salle, couleur de fond prune et noire, un piano demi-queue blanc se trouve dans un coin où un musicien black commence doucement à élever quelques notes.
Mais revenons au menu, mes papilles se mettent en mouvement à la vue de ces mets raffinés et mon imagination m’emmène autour des couleurs de chacun des plats proposés.
Le vin rouge servi est un millésimé, excellent, proposé par un jeune garçon en livrée.
Des regards discrets fusent de tous côtés, confirmant la réussite du menu.
La femme d’une table voisine a un léger malaise, peut être la chaleur, mais se reprend avec un verre d’eau et son éventail.
Des fragrances subtiles nous émoustillent les narines.
Le repas se termine lentement, certains auront plaisir de se rendre au bar, afin de déguster un digestif.
D’autres lient connaissance avec leur voisins, ou bien se rapprochent du piano qui continue son œuvre de charme, le pianiste MILES joue à demande de certains.
Mon amie ABBY a flashé sur HECTOR, un peu mytho, mais bon c’est... à voir….
Je suis abordée par VALENTINE, de superbes yeux verts, habillée simplement d’un ensemble vaporeux dans les tons brun-doré, un appareil photo porté en bandoulière.
Notre conversation se concentre sur la photo, que j’ai pratiquée, j’ai apporté le mien lui dis-je.
Chemin faisant, nous arrivons au bar, afin de prendre un de leur meilleur whisky.
Sir EDWARD est en grande conversation avec un énergumène noir prénommé OOLALA, relatant de nombreux voyages en commun…
A minuit, je réintègre ma cabine, me jetant sur mon journal de bord, des couleurs, des senteurs, des musiques, hantent encore mon cerveau tout en ébullition, alors vite à l’ouvrage…..