CARNAVAL ET SES TRADITIONS

Publié le 24 Février 2023

 
La symbolique de la fête du Carnaval c’est le passage d’un hiver ténébreux, au lumineux printemps.
Une sorte de renouveau, de résurrection de la nature et de la joie de vivre. Le Carnaval est un signe d’exubérance, de rigolade, d’imagination, de partage. Un exorcisme, un moment de totale liberté autorisant des jours et des nuits de fiesta aux divers messages politiques ou moqueurs, selon les événements en tout genre.
Il est là pour extérioriser son ressenti avant d’entamer les quarante jours de Carême et d’abstinence. Ce qui n’affecte, aujourd’hui qu’une minorité de croyants.
Durant toutes les réjouissances du règne de sa Majesté, Roi des trésors du monde, cette année, les Niçois se métamorphosent. Sous les déguisements les plus audacieux, masqués la plus part du temps, chaque personne se dissimule et endosse l’image d’un fantasme personnel ou se moque des hommes politiques, sans craindre de subir des représailles.
Toutes sortes de traditions se déroulent durant ces jours de liesse. Les batailles de confettis multicolores qui tourbillonnent au gré du vent. Petits bouts de papier qui s’infiltrent dans les moindres recoins de nos vêtements. Depuis quelques années, les bombes aux serpentins collants à l’odeur synthétique.
Créé à l’origine pour berner notables et bourgeois en les envoyant paître aux quatre vents, le «Paillassou», mannequin de paille lancé dans les airs grâce à un drap tendu.
La musique, indispensable au corso, mêle les airs de la fanfare niçoise à celles d’autres pays invités pour l’occasion.
Les sublimes batailles de fleurs, sur la promenade des Anglais, envoûtent les spectateurs subjugués par le charme des Niçoises. Souriantes, elles distribuent gracieusement du mimosa ou des œillets, orgueil de notre Côte d’Azur.
Et oui tout a une fin ! Le roi finit sur un bûcher public. On le brûle en jetant dans les flammes tous les soucis, angoisses ou stress. On évacue le passé récent en souhaitant un avenir meilleur.
 
Cette fête annuelle ne serait pas aussi mondialement connue sans le travail acharné des Carnavaliers durant toute une année pour éblouir nos yeux. Des familles niçoises aux noms, chers à nos cœurs, Sidro, Pignataro, Povigna, Mossa, Faraut et j’en oublie sont présentes depuis plusieurs générations. La Maison du Carnaval, dans le quartier Riquier, ouvre ses portes pour nous faire découvrir le savoir-faire de tous ces artistes durant les journées du Patrimoine.
 
En feuilletant mes albums photos depuis le début des années 1900, je termine cet écrit en vous déclarant que je suis fière d’être Niçarde !
 
Baieta
 
Josiane Martino

Rédigé par Josiane

Publié dans #Carnaval

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