FOLIES ROMANTIQUES

Publié le 18 Février 2023

 
L’ŒUF MAUVE A DISPARU
 
Je suis né en Russie, fabriqué par la noble famille Fabergé, dont le père Pierre Karl, joaillier, est issu de la lignée huguenote française. Je suis le symbole d’une tradition païenne. La célébration du renouveau du printemps, associé par la suite à la résurrection du Christ à travers les œufs de Pâques.
Le premier œuf a été conçu sur la demande du tsar Alexandre III, pour sa femme l’impératrice Maria Fédorova, connu sous le nom Œuf à la poule.
Je suis l’un des cinquante quatre œufs impériaux.
Je suis aussi rare que luxueux, composé d’or, d’améthystes ou encore de diamants. Majestueux, je trône sur un socle incrusté de pierres précieuses. Je suis l’œuf de l’amour interdit offert, en cadeau d’adieu, par le tsar Nicolas II à Mathilde Kschessinska, sa maîtresse. Il était tombé éperdument amoureux de cette célèbre danseuse polonaise, à la beauté envoûtante, qui lui donna un fils.
Cette liaison, peu conventionnelle à la Cour, prit fin le jour des noces de Nicolas II avec Alix de Hesse-Darmstad, l’impératrice Alexandra Fedorovna.
Après cette idylle secrète, Mathilde me conserva jalousement, j’étais le joyau de sa vie. Chaque matin et soir, elle insérait un minuscule pic en or, qui ouvrait et refermait les deux parties invisibles de ma structure, au son d’une douce mélodie romantique.
J’étais devenu le gardien du secret du tsar, qui avait eu l’idée de dissimiler une parure de bijoux pour sa bien-aimée, bague, collier, boucles d’oreilles sertis de brillants aux mille reflets.
Au début de la révolution, Mathilde se réfugia dans un premier temps à Vienne, chez une de ses sœurs. Je trouvais ma place, dans une des malles, précieusement enveloppé, au milieu de soyeux jupons de dentelles à l’abri des regards.
Mon périple ne s’arrêta pas là. Après l’assassinat du tsar et de sa famille, Mathilde décida de rejoindre la France. Durant des jours, bercé dans un luxueux wagon de l’Orient-express, je redevenais le centre d’intérêt de ma jolie maîtresse qui se paraît de ses plus beaux atours.
J’avais disparu de la Russie, mais je roulais vers d’autres aventures.
...
ROMANCE à VIENNE
 
Mon cœur est en émoi depuis que j’ai découvert, cachés dans le secrétaire de mon père Vladimir, les carnets intimes et de voyage de mon illustre grand-mère.
Babouchka a été pour moi, jusqu’à quatre vingt dix neuf ans, l’héroïne de mon enfance, de mon existence.
Qui n’a pas rêvé, un jour, de vivre un conte de fée. J’ai eu la chance d’avoir à mes côtés, Mathilde Kschessinka, une danseuse célèbre, maîtresse du Tsar Nicolas II de Russie dont mon père est le fruit de leur amour. Elle est devenue princesse en épousant mon Deduska  : Andreï Vladimouritch.
Cette jolie femme cultivée, libertine pour l’époque, m’a donné l’envie d’apprécier tous les plaisirs de la vie, dont celui de voyager.
La première étape de sa fuite de Saint-Pétersbourg fut de se réfugier auprès de sa sœur Katia, en Autriche.
Je suis arrivée à Vienne, j’ai laissé à l’hôtel le précieux carnet de voyage si présent dans mes pensées.
Le taxi m’a déposée devant le Palais de Hofburg dont la magnificence dépasse les écrits.
 
Forteresse médiévale, sa construction a débuté au treizième siècle. Elle fut agrandie jusqu’au vingtième siècle d’où le mélange des styles : gothique, baroque, renaissance, rococo. Situé en centre ville, il est le plus grand palais du monde. Il fut le lieu de vie, de travail, de la famille impériale durant près de six siècles jusqu’en mille neuf cent dix-huit, fin de la monarchie.
Impressionnante bâtisse, aux colonnes sculptées, aux dômes verts arrondis, la visite commence par une entrée drapée d’immenses tentures rouges festonnées de dorures.
Des escaliers de marbre beige desservent les vingt pièces à visiter. Les lustres en cristal de Bohème scintillent sous mes yeux éblouis par autant de richesses. La visite est un enchantement. Les appartements de l’empereur François-Joseph et de l’impératrice Elysabeth de Bavière plus connue sous le nom de Sissi, sa robe de mariée, ses toilettes, sa salle de bain, j’ai l’impression de revivre les scènes des films retraçant l’histoire de cette jeune femme devenue impératrice par amour.
Dans l’aile la plus ancienne du palais, la salle des trésors, signalée par le guide « les plus importants au monde », la couronne impériale autrichienne, les joyaux du Saint-Empire romain, les bijoux de l’impératrice et la collection d’argenterie, le tout soigneusement protégé et entretenu.
Du rêve à la réalité, le jardin et sa serre aux papillons où cent cinquante espèces volent en liberté. La chapelle, une école d’équitation et le centre de congrès, résidence actuelle du président de la république.
Transportée dans un autre monde, imaginant ma célèbre grand-mère dansant devant la noblesse autrichienne, je bouscule brusquement un des visiteurs du groupe qui me retient.
De grands yeux noirs, une moustache qui me laisse entrevoir un sourire malicieux, un échange d’excuses avec un accent inconnu… fin de la visite.
 
Pourquoi soudain ces larmes qui me viennent
Quand j’écoute les Valses de Vienne,
On peut croire que cette musique me peine
Non ! Juste de beaux souvenirs me reviennent.
 
PAMUKKALE * Le château de coton*
 
Mon cœur bat au rythme des pas de cette Valse Viennoise de Johann Strauss. Cette rencontre au Palais de Hofburg, tout aussi inattendue qu’enivrante, change mes projets de suivre le carnet de voyage de ma célèbre Babouchka. Elle doit applaudir mon idée de partir visiter la Turquie.
L’avion prend de la vitesse, il quitte le sol. Mon corps se détend, j’incline mon siège de velours rouge, tourne ma tête, nez collé au hublot. Je souris à l’image de Paris miniaturisé. Juste le temps d’apercevoir les reflets argentés des méandres de la Seine et la Tour Eiffel étincelante qui se détache dans le ciel orangé de cette soirée estivale. Des bulles fraîches, pétillantes éclatent dans ma bouche, je savoure la moindre gorgée de ce champagne euphorisant.
La descente est amorcée, le spectacle est grandiose, la ville d’Izmir s’étend au bord de la Mer Égée, le dôme des mosquées s’impose, rutilant. Inquiète, je suis le flot des arrivants, récupère ma valise, me dirige vers la sortie. Une chaleur moite m’enveloppe, le brouhaha de l’aéroport m’étourdit. Nos regards se croisent, il est là, je suis dans une bulle silencieuse. Notre étreinte a un goût de miel. Ma main se cramponne à la sienne, jusqu’à la voiture. Je découvre émerveillée le panorama, commenté par Ilhan avec cet accent qui m’a séduit dès le premier instant.
Sur la terrasse de l’hôtel, face à la mer, le murmure des vagues m’entraîne à la rêverie. J’inhale l’air iodé mélangé aux senteurs de fleurs et de plantes environnantes. Au réveil, départ pour Pamukkale. Tout le long du trajet, la découverte de la Turquie est un enchantement. Tous les plaisirs et les trésors du monde sont réunis pour laisser, par écrit, des souvenirs impérissables.
WAOUH ! Je reste bouche bée devant ce cadeau de la nature.
Pamukkale, le château de coton, un décor irréel fait de forêts minérales, de cascades pétrifiées, de stalactites et d’une succession de vasques en gradins aux eaux turquoises.
La dynastie des Attalides, rois de Pergame créa la station thermale de Hierapolis. Ce site abrite des ruines, des temples et d’autres monuments grecs vers lesquels nous nous dirigeons. Malgré un tremblement de terre, les vestiges de l’époque gréco-romaine comprennent des bains, un amphithéâtre, une arche monumentale, un nymphée et une nécropole. Deux heures de visite dans cette ville devenue, avec ses nombreuses églises, un important centre religieux de l’Empire romain d’Orient.
Pause déjeuner de délicieuses saveurs turques. Légumes farcis (dolma) accompagnés d’une salade de lentilles rouges parfumées d’oignons verts, de fines herbes, ail, citron, tomates. Feuilletés croustillants en forme de cigares à la viande (bôrek) gras, mais croquants et épicés. Le tout servi avec une sauce blanche acidulée et une galette tiède, fine et molle. Pâtisseries tièdes, fondantes, qui laissent mes lèvres sucrées. La boisson traditionnelle, le Raki, servie avec de l’eau plate se révèle être plus alcoolisée que je ne le pensais. Son goût anisée sublime mes papilles asséchées, pourquoi donc s’en priver ! J’adore me laisser griser.
Voilà enfin le moment tant attendu, les chaussures dans le sac à dos, en short, ou bermuda, nous entamons l’escalade de la montagne de coton. Première sensation, une surprenante chaleur de plus de 38 degrés nous paralyse dès les premiers pas. La texture du sol est surprenante, elle est d’une éblouissante blancheur, tantôt dure, collante, ou glissante par endroit. Les eaux chargées de calcite, provenant des sources chaudes jaillissent de la falaise, jamais au même endroit, provoquant de grands éclats de rire quand elles surgissent devant nous. Chacun ressent des sensations différentes. J’éprouve des fourmillements, des chatouilles et je me sens aspergée par une pluie fine qui s’infiltre sur mes vêtements. Je me retrouve le débardeur blanc mouillé, source d’amusement ! L’eau turquoise des vasques est brûlante, nos mains rougies sont pourtant d’une douceur extrême.
Deux cents mètres plus haut, nos efforts sont récompensés par un pur moment de délassement. Affaires personnelles dans les casiers, nous terminons la balade en maillot dans les eaux effervescentes chauffées par dame nature de la piscine Cléopâtre. Un jacuzzi insolite, au fond duquel la prudence est de mise, de nombreuses ruines jalonnent le parcours. Ce plan d’eau, aux geysers inattendus, comparable à une rivière, est entouré d’arbres aux fleurs chatoyantes et parfumées, sur lesquels les oiseaux pépient.
Le circuit passe sous des ponts où l’on renifle parfois des effluves de souffre. Rien de désagréable.
Fin du parcours ! Impossible de trouver les mots pour qualifier le paysage qui s’étale devant nous, à perte de vue.
Un instant de bonheur qui rapproche nos visages pour un tendre baiser.
Nous quittons, à regret, ce paradis sur terre. Demain Istanbul nous attend avant le retour à Paris.
...
LE TANGO ARGENTIN
 
Ce soir dans le seizième arrondissement, non loin du Trocadéro, l’ancienne école de danse créée en 1929 par Mathilde Kschessinka, mon aïeule, dont la plaque est gravée à l’entrée, reçoit le tout Paris pour un spectacle de Tango Argentin.
Ce lieu mythique des années trente est devenu aujourd’hui le Cabaret Nikita, un des joyaux de l’aristocratie russe. Il a gardé l’image des fastes d’antan, avec ses dorures, ses miroirs, ses fauteuils rouges. Selon les soirées, un traiteur renommé adapte les saveurs en fonction du pays.
Ce spectacle a une résonance particulière pour ma famille. Danseuse réputée, Babuska avait eu, lors d’un de ses voyages, le coup de foudre pour le tango argentin. De nombreuses photos témoignent de cet engouement pour cette danse, interdite à l’époque, jugée trop érotique.
Cette musique a bercé mon enfance. J’ai écourté mon voyage en Turquie pour assister à cet événement. Dans une heure, la troupe de danseurs de Buenos Aires nous entraînera dans ce pays où le tango est le flambeau d’un patrimoine conservé intact.
Privilège familial, j’ai la chance de me trouver assise au bar lors de l’ultime répétition. Je suis envoûtée par ce défilé de danseurs qui développent des qualités insoupçonnables. La posture, l’équilibre, le lâcher-prise, la grâce et la sensualité, particulièrement chez l’un d’entre eux qui accapare mon regard. L’homme est grand, mince, ses yeux sont noirs, une barbe naissante, sa chevelure luisante attachée en une fine queue de cheval. Vêtu, comme les autres danseurs, d’un costume sombre, d’une chemise à fines rayures, rehaussé d’une cravate jaune vif, il est fascinant.
La musique s’arrête, les danseurs se dispersent sauf ce bel hidalgo qui s’approche de moi !
- Mis respetos Senora ! (en me baisant la main)
- Hablas Espanol ?
Surprise, intimidée je réponds un non de la tête.
Il lance la suite de la conversation en français avec un accent envoûtant.
- Désolée Madame, j’adore votre langue mais elle est difficile.
- Juan-Carlos Copes ! dit-il en s’inclinant, puis ajoutant :
- Je sais que vous êtes la petite fille de la célèbre danseuse Mathilda, grand amour de mon grand-père Juan.
La conversation s’engage, je l’écoute ébahie par ces révélations.
- Vous dansez le tango Senora ?
Rougissante je réponds :
- Oui, mais pas le tango argentin !
- Je vous laisse à regret, je vous retrouve après le spectacle.
Il me baise la main, sourit malicieusement.
Je suis sur un nuage ! Les projecteurs multicolores sillonnent la salle, les invités prennent place, je rejoins ma table au bord de la piste.
L’orchestre s’installe : bandonéon, cordes, piano, guitare. Costumes et cravates blanc cassé, chemises noires, chaussures deux tons, les musiciens ont fière allure.
Dès les premières notes tout mon corps frissonne. Les danseurs évoluent sous mes yeux. Je ressens leurs plaisirs, leurs sensations, leurs émotions liées à la musique. Un mélange d’amour, de mélancolie, de joie, de contrariété, une certaine violence aussi, grâce à une intense fusion corporelle qui se dégage des partenaires.
Les femmes sont de toute beauté. Robes à bretelles, en lamé ou soyeuses, fendues sur un côté laissant deviner les délices féminins. Le Tango Argentin est une danse de glisse, sensuelle. Les pas sont courts, doux, les jambes se frôlent en harmonie par des mouvements intimes.
Dans la salle les hommes sont éblouis, émoustillés, les femmes soupirent …
Un tonnerre d’applaudissements récompense les danseurs pour ces deux heures de séduction.
Le champagne coule à flots, le buffet aux saveurs exotiques ensorcelle nos papilles. Retour de l’orchestre, la soirée continue, place aux danses de salon. Les couples se forment pour une valse, un slow fox-trot, une rumba, un paso-doble. Aux premières notes de la Cumparsita, Juan Carlos, habillé de blanc, me prend la main, m’enlace la taille. Il m’entraîne sur la piste pour un inoubliable tango.
...
LE CARNAVAL de NICE
 
Une débauche kitsch de costumes, de décors, de mascarades et de défilés de chars tous plus impressionnants, rutilants les uns que les autres. Cette parade est menée par le groupe Nissa la Bella, qui défile avec, mauros, cantinières et instruments en cougourdons au sons cristallins mais généreux.
Il est suivi de sa Majesté Carnaval qui représente tout l’imaginaire d’une quête autour du monde et de ses trésors. Cette année, le Roi est plus que séduisant. Notre Sire, haut de huit mètres est blond, barbu et moustachu, aux yeux verts joliment plissés et au sourire en coin. Assis sur le Colisée, ses jambes musclées encadrent le Taj Mahal. Derrière lui se dresse Big Ben. Sa main gauche brandit l’obélisque de la Concorde tandis que la droite tient une pyramide, autour du cou la muraille de Chine. Le Roi est prêt à faire des ravages auprès des courtisanes énamourées. Il avance sous les cris et les applaudissements assourdissants s’élevant des tribunes. Il a le privilège d’être entouré par la Ciamada Nissarda qui fait revivre la tradition du paillassou, avec danses et farandoles sur des airs folkloriques du répertoire niçois.
Et voilà la fanfare de Nice avec le boum boum des tambours aux sons secs, puissants qui marquent la phase des thèmes musicaux. Les fifres ou sifflets aux sons très aigus, les violons à la sonorité éclatante, brillante, envoûtante, le cornet à piston généreux et la timbala (grosse caisse) frappée à la main par une mailloche en cuir qui donne un air grave, assez chaleureux. Un tintamarre assourdissant qui se mélange aux cris et hourras provoqués par la brigade des agitateurs de tribunes qui excitent la foule.
Le ciel indigo est animé d’étoiles scintillantes, un parfum de rêve pour cette soirée carnavalesque. Le vent froid n’est pas ressenti, collés les uns aux autres sur ces gradins inconfortables, il chatouille juste notre nez d’odeurs sucrées de barbe à papa, ou de chocolat chaud.
Soudain, mon cœur bat la chamade. Immense, flamboyant, le char de l’œuf de Fabergé violet se détache sous les projecteurs qui sillonnent la place Masséna. Un objet précieux ramené de Russie par ma Babouchka, qui fait encore partie de notre trésor familial. L’œuf est ouvert, sur la partie basse, une piste de danse aux doux reflets lumineux couleurs pastels. Des airs de Cumba, aux sons simples et enivrants, de Cuarteto, musique populaire au rythme allègre et actif, dirigés par l’orchestre argentin présent au Carnaval de Nice. Des mélodies à la clarinette, accordéon ou guitares qui permettent à la troupe de Buenos Aires de virevolter devant nos yeux ébahis. Le bandonéon prend le relais pour une danse qui fait frémir tout mon corps. Dès les premières notes du tango argentin, un souffle sensuel s’envole sous une pluie de confettis et d’applaudissements.
Après notre rencontre à Paris, Juan-Carlos m’a fait un cadeau royal, il est là, beau comme un astre. Sa partenaire, à la tenue provocante, malgré le balancement de sa tête, a pour lui, un regard étrange et pénétrant qui provoque, en moi, un léger pincement.
La musique est le reflet de l’âme, elle efface mes angoisses et me fait sourire. Ce soir elle est souveraine, les paroles sont vaines, le son est brillant, coloré. La nuit, je le sais, aura un attrait magique celui d’un murmure enchanté. Le désir doit vibrer tel un concert aux notes tendres et romantiques.
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PRÉCIEUX TRÉSOR
 
Le journal intime de mon aïeule russe m’a invitée à voyager. J’ai eu la chance de visiter des sites merveilleux, riches par leur culture, leur histoire.
Ma vie a été, jusqu’à aujourd’hui, un filon inépuisable de rencontres où j’ai mêlé amour, tendresse, affection, amitié. J’ai conservé, au fond de ma mémoire, le faste d’un passé impérial, lu au fil des pages de ce précieux carnet.
J’ai soigneusement rangé, dans une malle, les souvenirs achetés dans chacun des pays, des albums-photos, des lettres et des recueils de poésie, une de mes passions.
Tous ces trésors qui laisseront une trace, après mon envol vers les étoiles.
Dès demain, je pourrai choisir de partir pour de nouvelles aventures. Mais j’ai envie de faire une pause.
J’écoute ma petite voix intérieure. Je sens que mon cœur bat au rythme de l’Amour que je porte à mes proches. La richesse est là, tout près de moi.
 
 
Josiane MARTINO
 
 

Rédigé par Josiane

Publié dans #Trésors du monde

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