DURAND et DURANT
Publié le 10 Décembre 2022
14 novembre
Je ne veux plus te voir, tu m'as pourri la vie.
( lettre à une machine à poncer les parquets)
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28 novembre
Fin juin, superbe soirée pour accueillir la soirée des voisins dans une copropriété comprenant trois petits immeubles de quatre étages dans un grand parc. Les tables sont dressées près d'un bosquet. Les premiers convives arrivent vers 19 heures. En tenue décontractée, ils préparent les apéritifs et les sodas pour les enfants. Dans un bloc, au troisième et quatrième étage logent deux familles dont l'une s'appelle DURAND et l'autre DURANT. Les DURAND du troisième étage sont en conflit avec les DURANT du quatrième. Les premiers reprochent aux seconds, surtout à Madame de marcher avec ses talons aiguilles sans embout. Ils décident d'une trêve pour la soirée. Sauf que ! Les alcools chauffant les esprits, la trêve est de courte durée. Un calme apparent le temps du feu d'artifice, puis prise de têtes pendant la partie de boules. Ils en viendraient aux mains s'ils n'étaient séparés. Les antagonistes se mêlant a des groupes différents l'ambiance reste sereine. Vers les onze heures madame DURAND ne voit plus son mari. Elle patiente puis décide d'aller à sa rencontre. Un voisin l'aurait aperçu se dirigeant vers son immeuble. Une demie heure passe puis elle revient en pleurs annonçant que son mari est mort, poignardé. La police est appelée sur les lieux, un inspecteur essaie de rassembler les convives, en vain. Au fil de l'enquête il est prouvé que madame DURANT s'étant éloignée, croisa en cela madame DURAND, et toutes deux deviennent suspectes. Les deux familles sont amenées au poste de police pour plus amples informations. La fatigue aidant les langues se libèrent. A bout de force madame DURANT avoue le meurtre.
Après une nuit à cogiter elle revient sur ses aveux.
Louis