PAR L'ORAGE
Publié le 27 Octobre 2022
Le verre était vide
Posé sur la table encore humide
De la rosée du matin
Le soleil couleur chagrin
Se cachait sur la mer
Eclairant mon petit bout de terre
Ses rayons déposent un tendre baiser
Sur ma peau au gout sucré
Déchirant la brume du temps
Qui s’envole comme un cerf volant
Le silence doucement s’installait
Entre les immeubles de mon quartier
Les lumières de la ville
Se reflètent dans les flaques abandonnées
Par l’orage qui s’en est allé
En laissant en otages mille feux qui scintillent
Le monde, mon monde peut se reposer
Les maisons de bois
Font entendre le grincement de leur voix
Il est doux mon petit quartier
Les enfants jouent dans la rue
Ici la peur a disparu
Image au parfum automnal
De mon environnement idéal
Un cri je sursaute je me réveille
Tout a disparu il fait grand nuit
Sur la terrasse je me suis endormi
Le ciel expose ses merveilles
Il est temps de rentrer
Je ferme mes volets
La lune éclaire comme un fanal
La vision de mon quartier idéal