LA BIBLE DE L’OPERA

Publié le 3 Juin 2022

 

Je suis contente d’assister au concert de cette grande soprano LA CALLAS.

Cette cantatrice réputée pour sa gentillesse, son élégance, sa texture de voix exceptionnelle, son oreille absolue, sa grande virtuosité. 

L’ambiance, le décor me mettent déjà en condition, la tombée du jour, le soleil nous saluant avec ses plus belles couleurs jaunes, orangées.

Cette douce chaleur d’une nuit d’été dans ce grand amphithéâtre d’Orange.

Les musiciens accordent leurs instruments une dernière fois, laissant s’envoler des dièses et des bémols.

Je ferme les yeux et ouvre mes oreilles.

La présentatrice arrive, élégante dans sa longue robe turquoise, des applaudissements retentissent, le chœur en tenue de gala noir et blanc se lève prête à l’accompagnement, un instant le public retient son souffle…

Soudain, comme dans un étourdissement toutes les notes du répertoire s’élèvent lentement.

Elle arrive, cette grande tragédienne comme sur un nuage ouaté poussée par cette envie de nous chanter l’histoire d’une vie.

Ses immenses yeux pleins de douceur et de rage mêlées, sa bouche rouge envoyant des notes en forme de baisers.

Le crescendo nous enveloppe, nous élevant hors du temps, mes larmes coulent doucement….

Merci à la SCALA de Milan de nous avoir prêtée ce bijou de l’opéra.

 

Rédigé par Dominique

Publié dans #Musique

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