ECOLOGISEZ-VOUS !
Publié le 15 Juin 2022
Niçoises, Niçois,
Estrosiennes, Estrosiens,
Soyez économes avec le mot Ecologie !
Ne gaspillez plus vos fructueuses salives à palabrer, ni votre temps à écrire des lettres de réclamation, ni votre illusion à voter inutilement mais agissez sur le terrain.
Rebellez-vous ! Ayez le courage de pointer du doigt les actes d’incivilités que vous constatez.
Car, quand même il est de notoriété publique que votre caractère soit comme la Méditerranée, c’est-à-dire salé ! Alors, alors, utilisez-le à bon escient !
Je m’explique : pas plus tard que ce week end, quel ne fut pas mon haut le cœur en sentant la pisse chaude fumant sur le bitume en bas des escaliers d’Opera Plage. J’observai ainsi une grande tige masculine, je parle d’un homme élancé, tenant une bière dans la main gauche et refermant discrètement sa braguette de la main droite. A peine se retourna-t-il que je l’invectivai de tous les noms d’oiseaux que mon éducation bourgeoise me permit d’exprimer. Tous les baigneurs s’étaient retournés et j’espérais alors qu’il sentit la honte peser sur ses épaules et sur celles de ses compagnons de beuverie. Mais non ! Il m’affubla du nom de CAZZA, CAZZA…. No parla italiano….
Toutefois, la pisse du badaud azuréen n’est pas le seul déchet qui pollue nos trottoirs et nos narines.
Que dire de ces milliers de mégots de cigarettes récupérés par nos associations locales à la fin de chaque saison estivale ?
Que dire du même nombre de capsules de bières coincées entre les galets qui entaillent les pieds de nos enfants ?
Que dire encore de ces papiers ou plastiques volants qui atterrissent dans la mer et tuent nos tortues, dauphins et autres animaux marins ?
Alors, je vous en conjure, azuréennes et azuréens, battez-vous contre ces Français malpropres, et étrangers qui viennent nous voler non seulement notre soleil mais aussi l’avenir de la Côte d’Azur.
Car, contre la pollution industrielle, nous, la plèbe que pouvons-nous y faire ? Rien.
Contre les dégazages sauvages en mer, rien non plus.
Contre les accords de maires pourris avec les industriels locaux ou nationaux, non plus.
Mais contre son prochain qui n’a pas appris ce qu’est le sens de l’autre, ni le respect de l’autre, on peut ! Alors agissons et arrêtons de nous taire !