LE TRENTIÈME SIÈCLE NOUS DOIT DES RÉPONSES

Publié le 7 Mai 2022

 

En effet ! Nos scientifiques avaient été unanimes à le proclamer et même les oracles l'avaient prédit, ce siècle couronnerait l'aboutissement des travaux qui allaient résoudre tous les problèmes des humains vivant sur notre vieille terre.

Depuis que nos savants et nos techniciens ont vaincu l'espace, l'homme a commencé à investir des planètes dont il ignorait tout, il y a encore trois cents ans. Tout devait donc se dérouler avec bonheur et permettre aux humains des lendemains dénués de tous soucis.

Pourtant, tout ce qui devait être fait, ne l'a pas été . La découverte d'Antarius, magnifique planète, dix fois plus grosse que la terre, avec ses deux soleils et ses trois lunes, a déjà permis à une nombreuse population, triée sur le volet, de s'installer et de se multiplier avec bonheur dans ce nouveau paradis. Mais rappelons-nous ! Ce privilège ne devait pas être réservé à une certaine catégorie d'hommes et de femmes. Tous les humains devaient avoir droit à la vie et pouvoir quitter cette vieille terre stérile où l'eau n'est plus qu'un souvenir lointain et que les tempêtes de sable transforment en déserts arides. Déserts qui s'étendent de jour en jour sans pitié pour les populations de survivants qui attendent avec impatience le droit de quitter cet enfer.

Si quelques vaisseaux se posent encore, c'est uniquement pour distribuer des vivres et de l'eau, afin de continuer à assurer à ces laissés pour compte un espoir de survie de plus en plus précaire. Les gouvernements en place sur Antarius font la sourde oreille et invoquent des prétextes de plus en plus futiles pour retarder leur arrivées sur ce nouveau monde. Que devons-nous penser ? Allons-nous les laisser périr pour la simple raison qu'ils ne correspondent pas aux nouvelles normes de vie ?

Il est vrai que ces populations sont encore animées par leur foi et honorent des dieux qui n'ont plus leurs places sous ces nouveaux cieux. Ils regardent encore le ciel de notre vieille terre avec l'espoir d'apercevoir l'ange libérateur qui viendra à leur secours. Serrés, le uns contre les autres, pour se protéger des vents de sable, ils conservent l'espoir que les hommes aient encore, dans leurs cœurs, une petite place pour l'humanité.

La question se pose. Nos dirigeants vont-ils attendre que le problème se règle de lui même dans le temps ?

Nous, témoins de notre temps, exigeons des réponses, même si nos questions dérangent... Il serait bienvenu qu'un de nos estimables historiens se souviennent du nom d'un ancien navire, loin dans l'histoire, qui avait été baptisé " EXODUS "...


 

Rédigé par Fernand

Publié dans #Ecrire sur des photos

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