BONHEUR RETROUVE
Publié le 13 Mai 2022
Pour ceux qui me connaissent en tant que grand reporter avec Eric, mon binôme et caméraman préféré, nous ne reculons pas devant une offre de destination lointaine pour le bien de l’humain.
Nous partons en AFGHAR, au KASHMIR région de l’Inde septentrionale, petit état sous le règne du Grand SLAM, despote, autoritaire.
Un soulèvement fait grand bruit…..
Le jour du départ, moi JUDITH, mes renseignements, mon indic. PARI-DELHI, une véhicule nous attend avec un traducteur namasté, namasté, pour faire 600 km. Nous somme briffés rapidement : des réfractaires courageux pour qu’un soulèvement fasse sauter la soupape de la pauvreté, de la misère.
Une photo m’avait frappée, je l’emporte avec moi, on y voyait SAMIRA mon indic, en grande difficulté.
L’objectif, sensibiliser, intéresser et faire découvrir ce petit état au bord de l’explosion, sous gouvernance musulmane, dans un pays aux multiples religions.
Une femme d’âge mûr me donne un voile le « Ghunghat », à poser sur la tête.
- Attention à vous, me chuchote-t-elle me prenant les mains.
La route est caillouteuse, mais durant le voyage le traducteur nous fait voir les bidonvilles dans les marécages, des bambins se promenant pieds nus dans la boue.
Depuis peu l’eau de la rivière serait empoisonnée par des déchets toxiques et des combats non autorisés évidemment font rage.
Notre rôle, dénoncer auprès du gouvernement indien-via L’Unicef, mais ce dernier est en grande partie responsable de ce soulèvement voulant annexer cette partie de l’Inde.
...
-J’ouvre un œil, puis l’autre et mes yeux se posent sur un
sourire et des yeux rieurs.
connu à la fac de sociologie /politique en Suisse, lui blanc aux yeux
bleus, sa mèche rebelle, incoiffable, ses paroles douces, ses gestes
protecteurs, son regard toujours m’obsède, ARNAUD, amoureux de
l’étrange et du mystique.
sa perle d’Orient avec mes cheveux noirs et mon ‘Bindi’ au milieux du
frisait l’impertinence de notre culture, mais son amour pour moi avait
fini de conquérir mon père.
notre être, de notre moi intérieur, très tôt concernés.
J’ai remplacé mes habits de fête aux couleurs vives, moi SAMIRA, grande
à l’esprit que rien n’ébranle, mes yeux verts, trahis par la fatigue, qui
sont toujours mon miroir de l’âme.
On me voit de loin, on me crie, m’attrape, me serre, se réconforte en
passée en coup de vent en emportant mes êtres chers, mes parents
veillent sur moi, je les sens si fort, ARNAUD ses yeux bleus sont dans un
coin de mes souvenirs.
soutien parmi tant d’autres, défenseurs des humains, qui risquent
...
Nous nous retrouvons après plusieurs semaines d’investigations dans une confusion mitigée.
L’état de siège du Grand SLAM n’avait pas eu raison du soulèvement des opprimés.
Fatigué, son état de santé s’était détérioré, il avait succombé à une crise cardiaque, laissant pour la plus grande joie du petit peuple de l’AFGAR, place à son fils aîné JASHMAR, 33 ans au pouvoir plus proche de son peuple, s’investissant pour le bien être des humains malgré les contraintes de son père.
SAMIRA ayant reçu le soutien d’une majorité du gouvernement indien, dont notre participation médiatique avait fait grand bruit, s’en réjouissait, avec le temps beaucoup de choses rentraient dans l’ordre, la vie reprenait lentement son cours.
Des bidonvilles toujours présents, mais une prise de
Des contrôles scientifiques contrôlaient l’eau de la
Sur la route du retour, notre reportage prenant fin, nous quittons cette femme merveilleuse, SAMIRA avec ses yeux verts et son regard pénétrant, ayant repris un tout petit peu de distance avec son rôle de meneuse de troupe.
Mon photographe ERIC ne peut s’empêcher de prendre en photo cette indienne en tenue colorée, son ‘Bindi’ protecteur au milieu du front, ses cheveux couleur jais, ondulant sous son ‘ Ghunghat’.
Les adieux se font amicaux sans débordement, mais sincères, avec la promesse de lui envoyer notre reportage.
En chemin, sous la brume du petit matin, nous apercevons un troupeau de vaches sacrée sans doute en traine de paître tranquillement, nous laissant une image de paix.
De retour au journal, ‘Le Républicain’, nous nous mettons au travail, trois semaines après pour notre grande joie, notre intervention en Inde fut retransmis à la télévision.
Tout ceci fut communiquer à SAMIRA pour le bonheur de ses combattants de fortune, heureux à présent.
A quand notre prochaine mission quelque part dans le monde.