*Un clin d’œil
Elle est partie
Je n’en fais pas mon deuil
C’était une ombre ravie.
C’est un beau jour d’automne
Je m’assoie sur un banc, rêveuse
Je le vois de loin, mon petit homme
Accourant, les bras tendus, malheureuse
Que je suis, *une goutte de pluie
Réveille à mon cerveau la triste histoire de ma vie
C’était un fantôme, une hallucination, un rêve
L’amour d’une mère éplorée et sans trêve.
*Hier, aujourd’hui ou demain
Que dire d’un rêve d’enfant esseulé et triste
Ma vie, sa vie de bambin chagrin
Mais pourquoi s’acharne le vilain
A maudire et anéantir les rêves satyres
Bonjour le jour, la gaité et les rires
Le soleil de la vie guérit et soupire.
Juste *une seconde
Il était là, nonchalant, souriant, sautillant
De joie, le sincérité se devinait dans ses yeux
Le bonheur m’envahit, mon cœur bondissant
Le remerciait, ah mes aïeux !
Le charme rompu, il est parti faire sa ronde.
L’éphémère, *brièveté de l’instant
La musique, les notes, les arpèges
S’envolent le temps d’un violon trébuchant
Toujours la même envolée de rimes, le piège
Vivaldi, le printemps
La saison éphémère
Ses notes n’ont qu’un temps
Celui d’une chimère….