INSTANTANÉS
Publié le 3 Mars 2022
Les volets ouverts sur ma terrasse fleurie.
La télé allumée sur la 2, diffusant les infos et de la musique qui me réveillent.
Mes affaires de gym enfilées rapidement, car toujours en retard.
Les coups de fil impromptus de Nicole malade à minuit, heureusement la nuit est mon amie.
Un SMS de mon ami Eric ‘1,92’, l’essence a encore augmentée…..
On est lundi, il est 16 heures 15, vite je saute dans ma voiture pour aller à l’atelier de Mado, mais qu’il est long ce feux rouge, seulement trois voitures passent.
Dans la journée
Je me gare dans le parking inondé de CASINO, pour courir à la poste.
Je suis derrière un jeune étranger qui demande de l’aide à la préposée pour son nouveau portable.
Afin d’attester le ticket du parking, j’achète deux bricoles à CASINO, où la caissière échevelée peste contre un vieux monsieur qui cherche lentement sa monnaie.
C’est bête, il n’y a qu’une caisse d’ouverte devant une file d’attente de 6 personnes.
Une dame âgée, pomponnée, maquillée, entre avec son pékinois, sous les yeux réprobateurs du vigile.
Je me gare en programmant une demie heure gratuite au parcmètre, devant chez le kiné, je demande à ce dernier comment se porte son bébé de 8 mois.
Content de ma demande, le jeune papa me fait défiler les photos de son fils et des deux ‘beagles’.
Ouf, il peut me recevoir demain.
Après avoir avalé mes endives aux lardons et mangé mon yaourt aux céréales, je m’assoie devant la télé et m’endors une demie heure, je suis fatiguée, ça n’est pas dans mes
A 16h15, je prends ma veste, attrape mon cahier, mes clés et en avant pour l’atelier d’écriture, retrouvant mes amis.
Ce soir, j’irai voir une amie, mais pas trop tard …
Isoler des instants de la semaine
Mon premier geste du matin, tendre la main pour allumer la télé, le son des voix tantôt rieuses, tantôt graves des journalistes terminent de me réveiller.
J’ouvre mes volets, le soleil brille, les jours rallongent, mais à 8 heures l’air est frais.
Je fais mon lit sous l’œil attendri de mon vieil ours de !!! 68 ans, je sais c’est ridicule mais bon.
L’eau du robinet coule sur mes doigts, attendant de remplir ma petite tasse rouge, le stick de café y est déjà.
En passant devant les photos de mon fils et de mes petites filles, je leur envoie un bisous.
Un tour dans la salle de bains, un peu de crème anti-rides, qui n’ a que le nom, un peu de mascara, zut, la mine de mon crayon vert est cassée.
Je m’habille, la journée va être longue…
J’irai à la FNAC acheter un livre entendu à l’émission de ‘La Grande Librairie’.