GODRICO... LA SUITE

Publié le 13 Novembre 2021

Orage, O désespoir de voir la Sardaigne inondée à la saison des châtaignes. Cette pensée me ramène à mon couple d'insoumis, d'autant qu'un courrier du consulat italien m'informe que Mr et Mme Godrico me rendront visite ce jour. La fenêtre ouverte, je regarde dans la rue, mon instinct m'avertissant de leur proche arrivée. Un bruit fracassant d'échappement libre attire mon attention sur le bas de la rue où je vois apparaître une 2CV rose bonbon, d'une autre époque, qui aurait subi quelques dégradations lors de certaines dérives de manifestations. Un emplacement libre leur permet de se garer, me permettant de profiter de la bonne odeur que dégage la voiture. Le couple s’extirpe de l'habitacle, je leur fais signe de monter. Je les fais rentrer, j'ai du mal à les reconnaître, ils ont rajeuni, ils parlent un français châtié, mais le parfum de Madame, d'une odeur d'eaux des toilettes où l'on n'aurait pas tiré la chasse, envahit tout l'appartement. Heureusement que le goût du café que mon épouse nous sert égaie un peu l'atmosphère ! Puis Mr Godrico prend la parole, il vient revendiquer quelques améliorations dans son statut de personnage de roman. Il n'est pas content de la tournure des événements. Sa demande est un ultimatum, il veut la liberté d'écrire lui-même la suite de mon histoire et me laisser sur la touche. Je me touche, je me pince pour être sûr de ne pas rêver. Je ne sens rien ! Donc je rêve. Et mon rêve se poursuit car je les prends tous les deux par un bras, et je les mets dehors, me retenant difficilement de leur filer un coup de pied aux c.... Mais dans mon rêve, je suis libre de les bousculer pour qu'ils dégringolent les escaliers à défaut de les descendre. C'est ainsi que je me découvre un sixième sens. Je me « sens » bien d'avoir agi ainsi. Pas question d’odeur, mais de satisfaction de soi. Un sentiment de liberté, délesté de deux personnages illusoires.

  Un mot sur la deuxième photo que j'allais occulter.

Autant la 2CV est ringarde, autant cette jolie femme est d'actualité, libre. Si l'on reste dans la gamme des «Citroën» et que cette jeune femme est aussi avenante de face que de dos, elle serait DS. Elle doit s'appeler Claudine, car dans une publicité à la télé, il se répète souvent que Claudine est libre ! C'est bon d'avoir la liberté d'écrire n'importe quoi !

 

 

Rédigé par Louis

Publié dans #Liberté

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