A SUPPOSER qu'un soi-disant...
Publié le 12 Avril 2021
À supposer qu'un soi-disant satrape nous suggère savamment de cibler sans cesse la sagesse, il va sans dire qu'à défaut de discernement notre santé mentale se verrait asservie de débats ancillaires sous-jacents, suivis sans doute du sermon sentencieux des suppôts sans esprit, si nul savant sceptique ne s'oppose à l'emprise du discours orchestré, sachant sans savoir, espiègle illustration d'une pensée sous emprise, et se poserait alors la subtile question du destin face à l'inertie, silencieux soliloque pour penseur solitaire en mal de certitude, confronté aux affres sordides d'une clairvoyante lucidité, une question sans réponse solide ni satisfaisante, et qui laisse au quidam la posture malaisée du citoyen en soif de satiété, un jeu d'équilibriste instable et souffreteux, pieds sur terre et regard vers les cieux, malaxant son destin comme on change de chemin, choisissant au hasard le plus aisé, le plus clair ou le moins caillouteux, celui dont les buissons disséminés laissent entrevoir des issues de traverse, vision échappatoire d'une pensée diffuse où le rêve s'insère au mieux tout au creux d'une routine installée, laissant place à l'espoir plus souvent qu'à son tour, un espoir résolu et joyeux, l'espoir du soleil à travers les nuages, ce qui fait qu'on avance sans savoir où l'on va, cet espoir insensé de gravir les sommets, d'aller toujours plus loin au bout du chemin..