LES CHIMÈRES APPRIVOISÉES
Publié le 15 Décembre 2020
Entrez, entrez dans le musée des CHIMÈRES APPRIVOISÉES !
Vous avez trouvé facilement ? Je l’ai construit ici, entre ma cervelle d’oiseau vulgaris et la plume d’oiseau enchanté au bout de mes doigts. Il m’a semblé que c’était le meilleur emplacement possible…
Son architecture brumeuse sert d’écrin à quelques rêves encore plus nébuleux. Vous y trouverez tout un bric-à-brac de textes oniriques, utopiques, cauchemardesques, rêveurs et rêvant à une vie de rêve, textes piégés par l’attrape-rêves de l’oiseau enchanté sus-nommé…
Le musée s’ouvre sur un envol, un délire halluciné, échappé au rêve de ma chienne…
Et moi, je vous entraîne vers le Temps du Rêve aborigène, sur la route rayée parmi les cercles hypnotiques du tableau ''Rêve des femmes’’, de Kirstine Nangala Brown, pour découvrir mes chemins du rêve.
Ici, les rêves, inspirés par ce tableau, se déclinent de deux façons : en modestes poésies composées chacune d’un quatrain et avec un texte en prose :
Les voies du rêve sont impénétrables. Certains questionnent, qui se promènent de Nice à Rome… et en couleurs...
La vérité est-elle dans les rêves ? Peut-être… peut-être pas… mais la magie...
Voyez, là ! Suspendu à un arc-en-ciel, le rêve en couleurs qui vous appelle…
Le rêve en couleurs vire à l’utopie. Laissez-vous guider par quelques chimères échevelées…
Et voici, accroché à l’impossible, un rêve en partance pour des terres utopiques...
Mais les jolies chimères deviennent menaçantes, les cauchemars sournois s’immiscent, les nuées sombres oppressent le visiteur… Traversez-les vite et plongez dans le fantastique abîme…
Ici, épinglé sur un chêne au bois mort, le cauchemar d’un saxophoniste…
Un jour sans fin pour ce pauvre saxophoniste ! Faites attention de ne pas y tomber vous aussi. Le passage entre réalité et fiction est si ténu..
Voyez plutôt ici, piégé dans le filet de l’attrape-rêve, le cauchemar de Lucie… or not Lucie ?
Extirpez-vous de ce cauchemar au cahier maléfique ! Embarquez sur l’aile d’un rêve, envolez-vous vers la vie idéale, celle à laquelle on aspire…
Là, une vie espère sous le vernis..
Rêver sa vie et devenir soi-même pour que le rêve se réalise.. C’est le travail le plus difficile… Alors, on se réfugie dans la rêverie qui se balance sur les chemins de belle errance… Et la pensée vagabonde se perd pour mieux se retrouver.
Et puis, quand la nuit vient…
La Lune est tombée derrière l’horizon. La nuit engloutit les ombres, les songes rôdent au creux des oreillers, tout gonflés de poésie, magie, beauté, joie, peur, amour... tout pétris de vie, quoi ! Allez vite les rejoindre.
Ici se termine la visite. Merci de l’avoir suivie..
Le Musée des CHIMÈRES APPRIVOISÉES et moi-même vous souhaitons les plus beaux rêves du monde !
Madeleine Cafedjian
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