ASSOCIATIONS D’IDEES
Publié le 10 Décembre 2019
WESTERN – cheval – chapeau – cow-boy – sueur – saloon – barbe – colt – gabardine – récompense – shérif – cigarette – hors-la-loi – prison
Western, ça me fait penser bien sûr au cinéma. Les bons d’un côté, les truands de l’autre… et la brute alors ? Elle est pour le moment assise au comptoir, sur un immense tabouret de bar dans un saloon enfumé. Son cheval est attaché devant les portes battantes à clairevoie. Elle (la brute) sirote un whisky et tire sur sa clope en alternance.
Le shérif rentre, son étoile récemment astiquée brille sur sa poitrine. Son colt est bien accroché à sa ceinture. Il apporte une affichette sur laquelle la photo du hors-la-loi (aujourd’hui on dirait un délinquant) surplombe le montant de la récompense versée à qui le rapportera mort ou vif bien entendu.
Le shérif apercevant la brute tranquille lui décoche un regard chargé de suspicion. Le tout enrobé d’un air lancinant joué à l’harmonica.
Mais même avec la musique, on pourrait entendre une mouche voler.
DESSIN ANIME – image – couleur – rire – Walt Disney – animal – féerie – rêve – gag – divertissement – enfance – happy end
C’était quand j’avais été sage… autant dire que ça ne dépendait que de moi en fait -je le réalise maintenant- que mon père me prenait par la main pour traverser le « babazouk » et après une marche d’une vingtaine de minutes, on arrivait de l’autre côté de la colline du Château, direct dans la queue du ro
C’était parti pour le dernier Walt Disney à l’affiche. Un moment de joie, de rêve, de rire et de fantaisie. Des animaux qui parlaient. Des histoires simples, mais toujours un peu moralisatrices quand même. Et oui, Bambi n’a pas écouté sa maman et il se retrouve dans la forêt en flammes. Et oui, Blanche Neige a mangé une pomme que lui avait donnée sa belle-mère et elle en fait un malaise. Et oui, le Petit Chaperon Rouge discute avec le loup et il se retrouve en mauvaise posture arrivé chez sa Mère-Grand. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que des ennuis.
Mais bon, il y avait toujours un heureux dénouement et tous ces dessins animés ont enchanté mon enfance.
FESTIVAL DE CANNES – tapis rouge – starlettes – limousines – spots – acclamations – foule – réalisateurs – applaudissements – film – robe de soirée – paillettes – service d’ordre - smoking – paparazzi – journalistes
« LE » Festival. Celui qui cause des embouteillages à n’en plus finir. Qui draine sur un tout petit territoire la planète cinéma. Des foules massées derrière les barrières pour tenter d’apercevoir quelques starlettes déversées au bord du tapis rouge, bardées de bijoux, sanglées –ou non- dans leurs robes à perles cousues sur des tissus chatoyants, maquillées comme des voitures volées, aux sourires tellement crispés qu’ils ne paraissent pas vraiment naturels. Les vraies stars se montrent plus discrètes, je dirais plus naturelles ; l’habitude des caméras sans nul doute.
L’histoire se répète année après année, pour soutenir et encourager cette industrie du cinéma, ces films qui nous feront rêver, pleurer ou frémir tout au long de l’année.
Mais pour le moment, je pose le premier pied sur le tapis rouge, à la limite du malaise, timide que je suis. Les flashs crépitent pourtant personne ne me connaît. « Selfies interdits », il y a des pancartes. Dommage, je n’aurai pas beaucoup de preuves pour raconter aux copains comment je me suis retrouvée là un soir de Mai 2019 pour la présentation du dernier film de Ken Loach « Sorry we missed you ».
Bernadette