CINÉMA : atelier 2

Publié le 24 Septembre 2019

 

MONOLOGUES ET DIALOGUES

 

Imaginez un dialogue ‘‘à la Audiard’’ entre deux acteurs morts, là-haut, au paradis des acteurs. Entrecoupez de quelques monologues intérieurs ; inventez si vous pouvez les dialogues dans l’esprit Audiard et incluez aussi quelques répliques de la liste :

« Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. » Les tontons flingueur

« Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse. » Les barbouzes

« Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » 100 000 dollars au soleil

« La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j'aime. » Comment réussir quand on est con et pleurnichard

« Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord, mais ça vole. » Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

« Mais pourquoi j'm'enerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! » Le cave se rebiffe

« Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. » Le Pacha

« La justice c'est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. » Pile ou face

« Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. » Un singe en hiver

« Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche. » Un taxi pour Tobrouk

« Vous savez quelle différence il y'a entre un con et un voleur ? Un voleur de temps en temps ça se repose. » Le guignolo

« Dans la vie, il faut toujours être gentil avec les femmes même avec la sienne. » Série Noire

« Je suis pas contre les excuses je suis même prêt à en recevoir. » Les grandes familles

« Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant. » Archimède le clochard

« Quand on a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on en fait pas. » Mélodie en sous-sol

« Plus t'as de pognon, moins t'as de principes. L'oseille c'est la gangrène de l'âme. » Des pissenlits par la racine

« Deux milliards d'impôts ? J'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée. » La chasse à l'homme

« Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries. » Un idiot à Paris

« Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l'assassinat, y'aurait quand même comme un cousinage. » Ne nous fâchons pas

« A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé. » Une veuve en or

LECTURE

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

 

- J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- C'est chouette ça, comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
- Oh fait pas chier !
- Ça, c'est une métaphore.

Un singe en hiver

-Ton client là, Fouquet. Ton espagnol. Douze verres cassés ça te dit rien ?
- Monsieur. Primo, voila quinze ans que je vous interdis de me parler. Deuxio, si vous ne vouliez pas qu'il boive, c'est simple, vous n'aviez qu'a pas le servir.
- Alors là monsieur, je vous
rétorque que, primo, je l'ai viré. Deuxio, les ivrognes y'en a assez dans le pays sans que vous les fassiez venir de Paris.
- Un ivrogne?
- Ah ben oui ! Un peu ! Même le père Bardasse qui boit quatorze pastis par jour n'en revenait pas !
- Ah parce que tu mélanges tout ça, toi ! Mon espagnol, comme tu dis, et le père Bardasse. Les Grands Ducs et les bois-sans-soif.
- Les grands ducs?!
- Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !
- Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.
- Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous.

Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Cinéma

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