PAULETTE
Publié le 15 Avril 2016
La déchirure. Les pleurs. Les larmes séchées.
Les larmes disparues. Les larmes, désespérées.
Plus tard dans la vie, très tard dans la nuit.
Rythme, bruits, sueur, tabac, boite de nuit.
Michel Delpech chante :
« Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer »
Rendez-vous des solitaires reclus,
Rendez-vous des toujours exclus.
Rendez-vous des envies sans retours,
Rendez-vous des bannis de l’amour.
Michel Delpech chante :
« Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer »
Etrange lueur dans la pénombre.
J’observe ton visage sombre.
Ton visage, tes yeux, le vert luit.
Par tant de beauté, je reste ébahi.
Michel Delpech chante :
« Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures »
Tu souris. Je m’approche, tu te lèves.
Toute proche, tu me colles, je rêve.
Prends ma main, m’entraine danser
Lèvres contre lèvres, un slow serré.
Michel Delpech chante :
« Je suis venu te dire que je m'en vais
Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais »
Mes yeux brillent, mes larmes ont séché.
Un grand éclat de rire, tu t’es éloignée.
Déchirure du cœur, vais souffrir longtemps.
Dehors pas pleurer, dedans un torrent.
Michel Delpech chante :
« Oui je t'aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m'en vais »