POURQUOI TANT DE MYTHES ?
Publié le 14 Juillet 2017
Au sommet du mât
Je mate la Crète
Ses mythes en tête,
Cet amas de fadas,
Que les mites des années n’ont pas émietté.
Pauvre minotaure,
Dans son labyrinthe,
Dédale d’âmes éteintes
Pour nourrir au final sa mort
Poignardé par un taiseux Thésée.
D’où viennent ces folles fictions
Imaginant des amours zoophiles,
Des monstres hybrides jouissifs pour les futurs cinéphiles
Où trahisons, quiproquos et loi du talion
Sont sensés nous expliquer l’origine du monde ?
De cette fameuse huile d’olive ?
Des tentacules cuites du poulpe ?
Du Raki qui entourloupe
Les méandres du cerveau d’une salive maladive ?
Ou sont-ce là les fantasmes libidinaux du genre humain ?
Mystère total.
Et c’est en posant genou à terre,
Embrassant l’île et respirant son air,
Que je vis Napoléon Bonaparte juché sur un beau taureau blanc me dire :
L’imagination ? C’est l’œil de l’âme.