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Balade en tram

Publié le 20 Mars 2024

 
Comme ruban de métal, le tracé du tram s'étire de quartier en quartier de Nice nord jusqu'à Nice est. Aujourd'hui, je prends mon temps pour découvrir les œuvres d'art qui ont été mises en place tout au long de son tracé.
Je quitte le soleil rouge qui surveille de toute sa hauteur le boulevard comte de Falicon, et là à travers la vitre, je regarde défiler les immeubles du quartier.
Le grincement des freins me sort de ma rêverie, la douce voix féminine m'annonce Valrose, je regarde et là sur le trottoir ma première œuvre, le confident dans les verres de Murano scintille sous le soleil. Dommage, je ne pourrai voir l'éclairage bleu du pont SNCF. l'avenue Jean Médecin dans le ciel est ponctuée par des traits bleus souvenirs du temps où la communication se faisait en morse. On arrive, on arrive place Masséna à qui Nice à la belle
Au sommet de leurs grands mâts, les bouddhas multicolores tournent le dos à la fontaine du soleil comme pour marquer leur différence. Boulevard Jean Jaurès tout est poésie, même si la porte est fausse, elle qui attend désespérément que soit déposé le courrier des Niçois.
Les stations défilent là où une voix d'homme nous les annonce en niçois, cathédrale vieille ville, aven dreit à la lingua Nostra.
Auvare quartier en pleine mutation, les œuvres d'art sont des candélabres aux multiples lanternes, l'art devient moderne, rien ne se perd tout est recyclé no comment.
Je continue mon voyage en traversant le quartier de mon enfance Saint-Roch.
Sur les murs des HLM des peintures au thon pastel, je me sens libre ici.
Pont Michel Pont Michel terminus tout le monde descend l'œuvre d'art le palmier n'a pas résisté au temps ses grands lambeaux de ferraille sont tombés au sol.
Alors sur un banc, j'écoute les conseils de Ben. Je ferme les yeux pour écouter la rue
Que se passe-t-il ?
Devant moi, une vieille dame me regarde en me disant, vous attendez la gloire ou le tram ?
Car lui, il vient de passer.
 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Ville

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La Grâce...

Publié le 20 Mars 2024

 
Voyant sous le vent
Extase moment de grâce
Légère la liane danse
Grâce te soit rendue
Durant cette longue route qui me menait vers toi
J’ai prié Dieu Amour existe-t-il
Enfin je t'ai trouvé dans la beauté d'un matin clair
Désormais nous cheminons dans l'harmonie de notre amour
Prend de la douceur du jour dans un moment d'éternité
Courir dans le matin frais réveillé les sauterelles
S’endormir sur un lit de mousse
Au son de la beauté du monde qui murmure
 
Brigitte

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Rédigé par Brigitte

Publié dans #Printemps des Poètes

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Promenade avec Ben

Publié le 20 Mars 2024

 
Le soleil m'accompagne dans ma longue promenade, je passe devant un arrêt de tram
dans le quartier Garibaldi. Mon regard s'attarde sur une citation de Ben, notre artiste régional, qui a écrit d'une écriture fine et irrégulière « Savoir prendre son temps »
Je me pose un instant, mon esprit me mène aussitôt à l'image multicolore de sa maison, dans le calme de la campagne verdoyante. Un volet bleu, un volet rouge, un volet vert, un bric-à-brac, personne à jamais rien vu de pareil. Eh oui, Ben appelle cela de l'art. Art nouveau, figuration libre. C'est un artiste avec des propos d'une justesse impertinente parfois.
Il transforme, accumule, des quantités d'objets de toutes sortes, disques, livres, entonnoir, bassine, tout est art, colorés, joyeux et mystérieux comme ces citations éparpillées dans toute la ville et qui nous donne parfois à réfléchir longuement.
Pour lui, « le temps glisse entre ses doigts » il n' y a pas que le temps, les objets aussi. Mais il prend le temps de vivre, c'est vrai. Pour lui, « tout est poésie ». Un pot
de chambre est poétique, pourquoi pas ! Après tout il a peut-être raison.
« Rien ne se perd »
A ça non ! Le carrefour hétéroclite de sa demeure le démontre. C'est une certitude qu'avec Ben, on ne jette rien, on garde tout, on mélange, on chauffe, on tord et on en sort un objet d'art, qui, vous le croirez peut-être pas, se balade « ici ou ailleurs » comme avec le tram de la ville de Nice.
A Paris le ciel est gris, l'esprit est triste, les gens courent après le temps, après la vie, Ben, lui, vit la vie «  libre et vrai », sur les chaises bleues de la grande bleue.
« « Acqui nissa la bella », on découvre, on change d'avis, on met son égo dans sa poche…
On s'assoit et on rêve au soleil.
 

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Rédigé par Arlette

Publié dans #Ville

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APHORISMES

Publié le 20 Mars 2024

 
Les stations du tram traversent la ville et je laisse vagabonder mes yeux sur la ville et son agitation. Je regarde les rues, ses magasins, les gens qui marchent, ceux qui montent ou descendent de la rame.
A  un arrêt mon regard est attiré par une citation de Ben : " le temps glisse entre nos doigts ".
Cela m'interpelle, me fait réfléchir et je me dis "quand on est très jeune, les jours peuvent passer lentement, très lentement même, les minutes peuvent devenir des heures, les heures des jours qui n'en finissent plus".
Avec les années, tout passe à la vitesse de l'éclair, on ne peut le suspendre, il coule comme l'eau d'une fontaine intarissable. Avant il nous fallait être sur tous les fronts sans gaspiller une seule seconde, réussir à boucler nos journées sans jamais prendre le temps d'avoir le temps.
Je me dis que désormais je ne veux plus le laisser filer inutilement et qu'il me faut le goûter pleinement, même si il passe vite très vite utilisons le pleinement avec gourmandise, joie et reconnaissante..
Un autre message me fait réfléchir :  " aujourd'hui je prends mon temps " 
Suis je capable de le faire ? Dois je marcher moins vite, m'asseoir au soleil, regarder les gens passer, buller en rêvassant ?
En fait, je ne sais pas trop ce que veut dire ce message car ai encore besoin d'utiliser au mieux mon temps, sans le gaspiller inutilement, mais c'est juste mon avis sur la question car nous sommes tous un jour ou l'autre maitre de notre temps.
 

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Rédigé par Véronique

Publié dans #Ville

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APHORISMES

Publié le 20 Mars 2024

 
Le temps glisse entre nos doigts...
Si l’on me demandait mon âge, je répondrais, sans hésiter, 30 ans ! Bizarre me direz-vous puisque j’en ai plus du double. Alors pourquoi une réponse aussi erronée ? Le temps ! Quel temps ? Est-il question de la météo ? Certes non, plutôt l’espace-temps. Il s’égrène inexorablement à une vitesse vertigineuse. Il file tellement vite qu’on ne le voit pas passer, on ne peut pas l’arrêter ni même le freiner. La carrière, la famille, les enfants, on avance, la tête dans le guidon et puis un jour on se retrouve à la retraite sans savoir par quel chemin on y est arrivé. A-t-on pris pour autant un raccourci ? Pas du tout, on s’est investi pleinement, on a mis toute sa hargne pour se construire un avenir, on a soutenu les siens, on a élevé nos enfants en oubliant de vivre.
 
Selon une des aphorismes de Ben : « Lou tems passa, passa lou ben » mais comment faire ? Quelle solution pour annihiler cette angoissante impression de compression ? Fermer les yeux, s’extirper des obligations auxquelles nous avons dû faire face jadis puisqu’elles ne sont plus d’actualité et s’octroyer un emploi du temps jouissif pour l’avenir.
 
 

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Rédigé par Christiane

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APHORISMES

Publié le 19 Mars 2024

 
"Le temps glisse entre nos doigts"...
L'aphorisme percute mon regard le temps d'une seconde. Il a raison, le Ben ! Je ne l'ai pas vue passer, ma vie, et même, j'ai l'impression que plus je vieillis, plus, ça s'accélère. Pourtant, je marche de moins en moins vite, c'est un comble !
En revanche, pour le tram, il ne file pas vite le temps. Il se traîne  aujourd'hui. La prochaine station s'approche avec la lenteur d'une limace asthmatique.
Va-t-elle m'offrir un aphorisme adéquat ? Ça alors ! Une autre citation sur le temps :
 
"Aujourd'hui, je prends mon temps"
Celui-ci me plaît mieux ; je vais le faire mien. Prendre le temps de flâner, d'apprécier l'air du temps, histoire de rester dans la thématique. Cueillir le temps et se poser quelques temps, instants, pour admirer la mer, les ciel et les nuages. Oui, prendre du temps à mon temps pour une balade sur la Prom'... à programmer sur mon emploi du temps aujourd'hui !
Le temps, je vais le retenir entre mes doigts, le ralentir à l'instar d'un trou noir de l'espace-temps et m'y arrêter pour regarder la vie, la sentir, la saisir au plus intime de moi-même, en absorber la lumière, la poésie, car "Tout est poésie", me dit Ben sur un autre aphorisme qui défile sous mes yeux.
 
Le temps d'un poète est-il égal à celui d'un homme d'affaire ? à celui d'un ouvrier ? ou d'un homme d'Etat ? Pour lequel le temps file le plus vite...?
Et que dire sur le temps d'un poème... poésie lue à haute voix, le temps d'un envol dans la beauté des mots, n'est-ce pas là un instant d'éternité pour qui sait le recevoir ?
Poésie immuable traverse le temps et les siècles...
Poésie du quotidien défile derrière la vitre du tram...
 
Finalement, avec ses aphorismes, Ben incite au voyage dans d'autres dimensions tout en rendant le temps du voyage en tram moins long.
 
 

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Rédigé par Mado

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LES APHORISMES DE LOUIS

Publié le 19 Mars 2024

le temps glisse
entre nos doigts
de pieds et on se casse la gueule
une vérité
chasse l’autre
et un mensonge apparaît
no
comment
mais oui !
découvrez
autre chose
Je n'ai pas les clés
j’ai raison
d’être
prudent
tout est
dans ma tête
et ma quête dans la cédille
aujourd’hui
je prends
mon temps
à qui et depuis quand ?
 
tout
est poésie
si l'on est bien luné
je me sens
libre ici
jusqu'à 16 h 30
 
être libre
et vrai
non !
jouer
c’est vivre
mais vivre n'est pas toujours jouer
 
rien ne
se perd
tout s'achète
ici ou
ailleurs
aujourd'hui ou demain
que se
passe t’il ?
le matin, le café.
 
Lou tems passa
passa lou ben
avec lou passagin !
vous attendez
la gloire ou le tram ?
le tram, j'ai plus de chances...
du rêve à
la réalité
il y a plus d'une lieue
 
changer
d’avis
comme d'heures
savoir
prendre son
temps
avant qu'il nous le prenne
sculpture
vivante
ne pas toucher
j’aime
la vie
mais m'aime-t-elle ?
 
 
s’asseoir et
prendre du soleil
au voleur !
fermez les yeux
écoutez la rue
que de bruit !
 
 
j’attends
l’impossible
j'attends pas, j'espère !
 

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Rédigé par Louis

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LA GRÂCE d’une FEMME

Publié le 17 Mars 2024

 
La grâce d’une femme incarne passion, amour,
Le bleu clair de l’été sur la mer sans contour.
Elle reflète les vagues impétueuses
Chargées de mystère mais si fort chaleureuses.
 
Sa beauté est un océan de bonheur.
Son visage a des contours enjôleurs.
L’harmonie de ses gestes auréolés de candeur
Agite au gré du vent le vaisseau de son cœur.
 
Sa grâce vogue au-delà de ses yeux.
Son image s’imprime sous la voûte des cieux.
Elle flotte, tel un ange, pour atteindre les âmes
Vêtue d’un satin langoureux qui enflamme.
 
Elle sublime sa peau d’une touche de parfum
Qu’elle projette en de délicieux embruns.
Elle déroule, avec grâce, ses courbes subtiles
Qui rend les hommes instantanément fébriles.
 
Sans devenir docile, elle les enivre, les courtise,
Les attise sur un air de tango qui les grise.
Aimée ! Elle dévoile une grâce sensuelle
Et se révèle avide de plaisirs charnels.
 
Fragile, sensible, elle n’est pas pour autant vulnérable
Car elle est dotée d’une détermination inexorable.
Amoureux ! Rendez-là précieuse à vos yeux
Sinon elle vous fera sans retour ses adieux.
 
Josiane
 
 

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Rédigé par Josiane

Publié dans #Printemps des Poètes

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LA GRÂCE

Publié le 17 Mars 2024

 

Haïkus de la Grâce

 
Grâce désirée
Grâce surdimensionnée
Perfection osée
 
Dieu par sa grâce
Pardonne tous nos péchés
Jusqu'au prochain
 
Intermédiaire
Infatigable pour la paix
La grâce Amour
 
Pleine de grâce
Elle subjugue mon coeur
Compagne aimée
 
Mon âme exulte
Car l'amour me dépasse
Grâce partagée
 
Mon écriture
Produira des merveilles
Grâce à l' Atelier
 
 
Sourire
 
Un jour que je versais abondamment des larmes
Que défaite en douleur, mon âme désespérée 
Allait se faire prendre aux affres du passé
Pour échapper au monde et fuir le vacarme
J'entrevis l'avenir grâce à un sourire
Un sourire bienveillant qui ne peut pas se dire
Un sourire qui réchauffe les os et les coeurs
Un sourire bienveillant qui repousse les peurs
Un sourire , lucarne bleutée, comme azurée
Un sourire qui donne envie d'éternité
Un sourire donc sans fin dans son immensité
La clarté souriante m'enveloppe doucement
Repoussant les ténèbres ou je m'abandonnais
La Grâce est descendue, elle m'a été donnée . 
 
Gérard
 

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Rédigé par Gérard

Publié dans #Printemps des Poètes

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LA GRÂCE

Publié le 16 Mars 2024

        
         Champ de cannes
 
L'ondulation majestueuse de la canne dansante
Dans le ciel plombé du carré de sisal
Lâche en une giclée argentée et royale
L'encre évanescente de ses plumets chantants
 
La flagellation incessante du large fouet
Anime l'air ambiant et l'oreille
Agacée caressée vibre tel un réveil
Au son lancinant du puissant jet
 
Le ciel écrasé de sublimes douleurs
Abat ses éclairs alizéens
Et la savane couchée en son sein
Avec humilité perd ses couleurs
 
Le ciel et la mer et la terre confondus
Se délitent en un rideau opaque
et tel l'élément enivré éperdu
Dans un spasme infini en expulsent la grâce
 
….......................…..........................................................................................
                                                                                                                                                 sa grâce le Chat
 
la patte nonchalante
pousse un petit peu
stimulant légèrement
l'endurance du peureux
essoufflé l'animal relâché
en cadence endiablée
S'envole sans un cri
et la gueule bien fournie
du céleste mimi
le rattrape en un clic
et le claque au sol
puis, ennuyé par ce type
détraqué qui s'affole,
avec grâce il le fixe
et serein l'abandonne
 
 
Marie-Thérèse

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Rédigé par Marie-Thérèse

Publié dans #Printemps des Poètes

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