ELISE

Publié le 12 Mars 2019

Elle pleure Elise, ses larmes tombent sur le clavier, les notes furieuses se font échos, les blanches s'envolent, les noires tiennent bon.

-  Elle me martyrise cette fillette, dit le piano, pourtant plein d'empathie envers les enfants.

Compatissante mais ferme auprès de la maman d'Elise, la professeure de musique tente d'expliquer que cet instrument n'est peut être pas celui qui lui convient le mieux !!

-  Papa est violoniste, je veux apprendre le violon !

Vivaldi, le printemps, la renaissance de la vie, une envolée de notes souriantes, vives et spontanées, comme celles des oiseaux qui piaillent de joie et d'amour.

J'aime l'hiver, papa sait bien faire semblant qu'un petit traîneau trotte dans la neige, en grattant les cordes de son violon.

Dix ans ont passé, Elise a grandi, jolie jeune fille et avec sa sœur jumelle, elles forment un duo charmant.

Isabelle, enfant avait étudié le violoncelle, instrument encombrant, mais pouvant transformer les notes en tourment grave, sensuel, apprivoisant les sons torturés, implacablement bouleversants.

Donc ces deux perles de la musique baroque, fans des frères CAPUCON Gauthier et Renaud, étaient le bonheur de leurs parents, concerts, voyages exercices, etc...

Etudes et musique, donc ces demoiselles avaient aussi une tête bien remplie.

La maman très intéressée par le Moyen Âge, jouait de la mandoline.

Ce quatuor de cordes, emportait à chaque représentation le public qui en redemandait.

Une petite note de musique, une grande famille de ritournelle, le piano droit contre le mur du salon était compatissant et en sourdine ses petits marteaux envoyaient des blanches, des noires, des dièses et autres mi, fa, sol sous le tapis rouge qui recouvrait le clavier.

Musique de chambre, dit-on, sol, la, si do !!!!!!!!! 

             

Rédigé par Dominique

Publié dans #Lire pour écrire

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